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Un quinquennat pour changer de regard sur l'usine ... Chiche !

Edito

Edito

 

 

La carte électorale de la dernière présidentielle, les conflits chez Whirlpool à Amiens ou GM&S La Souterraine, montrent bien qu'il est grand temps de poser les bonnes questions : Oui ou non, un Pays comme la France peut-il se développer sans usine et en laissant des quantités de personnes dans la crainte et la colère de se sentir abandonnées ?

Les voies qu'emprunte depuis 15 ans la Fondation AMIPI avec ses alliés peuvent constituer un début de réponse.
Vue depuis 2000 comme un maillon faible, elle n'a pas eu le choix de traiter simultanément le handicap cognitif et  l'emploi industriel dans ses territoires (cf : Vision de la Fondation).

Notre moteur historique est la dualité de l'organisation, c'est-à-dire concrètement des usines où se développent simultanément des produits technologiques et des apprentissages neurocognitifs contribuant à faire grandir l'autonomie des personnes. En prenant appui sur ces usines, devenues Unités de Production, d'Apprentissages et d'Insertion, le débat démocratique pourrait se ré-approprier l'enjeu du travail qui participe à la cohésion des territoires, au travers d'études scientifiques expérimentales, d'une pédagogie orientée RSE et d'un dialogue social rigoureux donnant la parole à toutes les parties et évitant l'invective si nocive.

A la Fondation, depuis janvier 2017, ce sont 40 recrutements de jeunes qui ont été réalisés, et pour le mois d'avril, deux insertions.
Et pourtant, il nous faut continuer à convaincre inlassablement. Heureusement que les scientifiques comme le professeur Oughourlian devenu grand ami de la Fondation nous éclairent sur le comportement des personnes en société et des moyens d'éviter blocages et rivalités. Place au concret et aux projets d'avenir.

Jean-Marc Richard, Président de la Fondation
 

> Découvrir la lettre d'informations de mai 2017 en intégralité

 

 

 
 
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