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Comité scientifique

L'exigence scientifique de la Fondation

En 2005, La Fondation s'est dotée d'un Comité Scientifique qui définit les orientations et veille à la réalisation de la mission de la Fondation, par les sites d'apprentissages

Ce comité reflète l'exigence scientifique de la Fondation, qui dès l'origine, a fondé son action sur une hypothèse émise par son fondateur, Maurice VENDRE : la possibilité de l'évolution du système neuronal des déficients cognitifs, par les apprentissages.

Par la suite, les recherches d'Eric KANDEL, prix Nobel de Médecine en 2000, la collaboration avec le CNRS, les nombreuses avancées scientifiques de ces dernières années confirment que les apprentissages, par la répétitivité des sollicitations cognitives, favorisent le développement du réseau neuronal, en renforçant, voire en créant, de nouvelles synapses.

En savoir plus : Fondement scientifique

Projets de partenariats scientifiques


Le Comité Scientifique est également chargé d'élaborer les programmes de recherche fondamentale et de soutenir et développer tout projet en rapport avec ses objectifs. La Fondation souhaite en effet ouvrir ses champs d'apprentissages et offrir ainsi l'opportunité à des neuroscientifiques, d'élargir leurs recherches au monde industriel.

Nos objectifs sont les suivants :

  1. Valider ''neuro-scientifiquement'' l'apport de nos apprentissages par le travail manuel, dans un contexte industriel,
  2. Grâce aux techniques d'imagerie cérébrale, apprécier la pertinence de nos mesures internes du développement des capacités des opérateurs qui nous sont confiés
  3. Accroitre l'efficacité de nos apprentissages et nos mesures, sur la base des recherches et conclusions

 

 
 

 

Notre fondement scientifique

L'intuition visionnaire de la plasticité cérébrale

Au début des années 60, et à contre-courant de toutes les positions médicales et scientifiques de l'époque, les époux Vendre explorent la voie du développement du système neuronal par une éducation neuromotrice et des apprentissages adaptés à chaque âge.

Cette intuition visionnaire est encouragée par le professeur Robert Debré: A partir de 1965, des travaux de recherche fondamentale sur le système neurologique central ont été entrepris par des équipes réunies autour du professeur Robert DEBRE et de M. Maurice VENDRE. Ces études ont fait apparaître l'existence d'une plasticité neuronale importante.

A partir de cette plasticité, il a pu être démontré que, par certaines actions, il était possible d'obtenir une amélioration sensible de l'état de malades souffrant de certaines dysfonctions cognitives. (cf La revue de neurologie psychiatrie infantile d'avril 1978). Dès lors, des états qui étaient considérés jusqu'alors comme définitifs (débilité légère, moyenne, profonde ou arriération profonde) n'apparaissent plus comme irréversibles mais comme le résultat d'une dysfonction relative. Ces états pouvaient être abordés dans le champ de la maladie, ouvrant ainsi le champ à la recherche de moyens pouvant améliorer les fonctions touchées.

Apprentissage et développement neuronal

Plus tard, les recherches d'Eric KANDEL, prix Nobel de Médecine en 2000, mettent en lumière le mécanisme de développement neuronal par les apprentissages et finissent de confirmer l'hypothèse de travail de M. VENDRE.

Sur une aplysie (limace de mer) modifiant son comportement suite à différentes stimulations (processus d'apprentissage), Kandel a pu démontrer que cette modification s'expliquait, non par la modification des neurones, mais par le renforcement ou par la création de nouvelles synapses (connexions entre les neurones).

Dans une deuxième étape expérimentale, il a pu préciser que la mémoire à court terme résulte du renforcement de synapses et que celle à long terme requiert la création de nouvelles synapses : il identifia plusieurs neurotransmetteurs et approuva ou précisa leur rôle dans la mémoire.

Travail manuel et développement synaptique

Marie-Claude Potier, directeur de recherche au CNRS a animé une recherche scientifique à partir de l'expérience de la Fondation. Elle confirme que « le travail manuel est une façon de rétablir des connexions, puisqu'en répétant des mouvements, on arrive à favoriser la plasticité synaptique, le fonctionnement des cellules ».