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L'AMIPI, un modèle d'écologie intégrale ?

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Propos de Marie-Christine Joubeaud, conseillère du président de la Fondation AMIPI - Bernard VENDRE ayant travaillé pendant 36 ans pour la communication du MEDEF.

 

  Les activités de l’Amipi : une production non-polluante pour un secteur en pleine évolution « verte »

  • Selon une étude de février 2021 du Commissariat général au Développement durable, le secteur de l’industrie manufacturière n’est que le quatrième émetteur de gaz à effet de serre (GES) sur le territoire national français derrière la production d’énergie et d’électricité, le transport routier, le transport aérien, le transport maritime.   
  • Dans le secteur industriel l’industrie chimique, la fabrication de matériaux de construction, la métallurgie et l’industrie agro-alimentaire sont les principales activités émettrices de GES.
  • L’industrie manufacturière est le secteur ayant le plus réduit ses émissions de GES entre 1990 et 2019 (-46%). La baisse des GES dans l’industrie manufacturière représente 62 % de la réduction totale des émissions de GES de la France sur cette période.

En conclusion : les activités de l’Amipi, qui relèvent du secteur manufacturier et non de l’industrie lourde telle que la chimie par exemple, ne sont pas de facto des activités polluantes. Les unités de production de l ’Amipi ne fabriquent pas les cables électriques, elles les assemblent.  Le secteur manufacturier a mis par ailleurs  en œuvre des pratiques vertueuses comme le fait l’industrie automobile française dont l’effort de recherche a pour priorité la construction de voitures propres  

 

  Des activités en région : une écologie économique

  • Implantées sur le territoire national, les six unités de production de l’Amipi permettent à l’industrie automobile de ne pas délocaliser l’activité de câblage dont elles ont besoin et de réduire ainsi leur empreinte carbone. Avec à la clé la garantie d’une sécurisation du modèle économique grâce à l’absence d’intermédiaires

 

  Former, développer, insérer : une écologie humaine

L’écologie ne se limite pas à la préservation de la planète. Respecter la biodiversité, c’est prendre soin des êtres humains.

  • C’est le sens de la création par l’Amipi des Upai (Unités de production, d’Apprentissage et d’Insertion. L’objet des UPAI ne se limite pas à la production. Les UPAI ont instauré une « raison d’être « avant la lettre : apprendre et former pour mieux s’insérer dans la vie professionnelle et dans la société.  
  • Apprendre grâce à un apprentissage adapté bienveillant mais aussi exigeant (les standards de l’industrie automobile sont très élevés). Cette exigence, couplée à l’activité d’assemblage de câbles électriques, une activité spécifique reconnue comme étant propre à développer la plasticité du cerveau, permet aux opérateurs de développer leurs compétences.
  •  Former pour progresser : les opérateurs de l’Amipi ne sont pas assignés à une seule fonction, ils sont appelés grâce à cet apprentissage performant à multiplier leurs savoir-faire pour occuper d’autres postes.  Cette mobilité leur permet d’évoluer dans leur milieu professionnel avec à la clé une confiance en soi renforcée
  •  Apprendre un savoir-faire mais aussi un savoir- être. Un savoir-être intérieur et un savoir-être extérieur.  Grâce à un module de formation fondé sur les neuro-sciences  dispensé par une équipe de psychologues spécialisés dans les problèmes cognitifs, les opérateurs apprennent à se valoriser, à retrouver confiance en soi (savoir-être intérieur) ce qui leur permet d’aménager leur cadre de vie (location d’un logement), de maitriser leur environnement extérieur (obtention du permis de conduire) (savoir-être extérieur). En un mot de s’émanciper, de devenir autonome.
  • Cette autonomie est un facteur d’inclusion. C’est elle qui permet à l’opérateur d’envisager et de rejoindre une entreprise dite « normale ».

Lutter contre l’exclusion : un écologie intégrante

  • Cette évolution pensée des opérateurs n’a qu’une seule fin : leur permettre de vivre « comme tout le monde », de sortir d’une identité exclusive. L’Amipi lutte efficacement et concrètement contre l’exclusion en incluant les opérateurs dans le monde dit « ordinaire ». Elle néantise les stéréotypes ,instaure un autre regard  et ce faisant  participe à une évolution des esprits.  

  Gestion sobre et partage de la valeur : l’écologie intégrale de l’Amipi

L’écologie c’est la sobriété. La sobriété est à la fois la fin et la conséquence de pratiques écologiques.

  • A l’Amipi, tous les administrateurs ont bénévoles, y compris le président.
  • Les déplacements sont limités, presque toujours en train et en seconde classe  
  • En revanche les opérateurs sont rémunérés au-dessus du smic
  • Le modèle économique et « humain » de l’Amipi contribue à une réduction significative du déficit budgétaire tout en permettant aux personnes a priori le plus éloignées de l’emploi d’acquérir un métier, de contribuer à la richesse du pays,  d’avoir un rôle à part entière dans la société.  

 

Conclusion : Depuis l’intention initiale jusqu’à la réalisation de son objet, l’Amipi a mis en œuvre naturellement une politique écologique pensée à l’aune de l’être humain. On peut dire que l’écologie intégrale est l’ADN de l’Amipi, pionnière en la matière.